Vous venez de quitter la ville de Surgères et sa belle église romane, mais avant de découvrir St Jean d’Angely vous pourrez découvrir Eglise de Breuil la Reorte, ainsi que le point haut de Puyrolland avec les ruines de son église, ensuite le village de St loup...et puis les bords de la Boutonne...
PUYROLLAND (une pause agréable...)
Le terrier de Puyrolland
Ce
que l’on appelle le terrier de Puyrolland est une colline qui se dresse non
loin de Surgères et sur laquelle a été construite une église dédiée à Saint-Pierre.
Ce qui fait que cette église se voit de loin et que le site offre un point de
vue sur toute la campagne environnante.
L’église,
datant du milieu du XII° siècle, a été détruite à plusieurs reprises. De
l’époque romane, il ne subsiste qu’une partie de la nef et le portail à deux
voussures dont l’une est ornée de longues dents de scie. De chaque côté du
portail, des chapiteaux présentent des sculptures intéressantes : sirène
aux serpents, animaux affrontés, lions ailés à tête humaine. Ce portail a été
inscrit au titre des monuments historiques en 1991.
En
arrière de cette église, se trouvent les ruines de la nef de l’ancien édifice.
A l’intérieur de ces ruines, un escalier mène à une crypte voûtée souterraine.
Une
légende fait remonter le nom du lieu à Roland, neveu de Charlemagne. Celui-ci,
éconduit par le père d’une prétendante, aurait jeté sa hache au loin sous
l’emprise de colère. C’est en retombant que la hache aurait soulevé le tertre
sur lequel est construite l’église...
Par
ailleurs, dans la vallée de la Trézence, affluent de la Boutonne, se trouvent
encore aujourd’hui, les restes d’une motte féodale, connue sous le nom de
Tumulus de Machecou. Machecou est une ancienne seigneurie occupée dès le
Haut-Moyen-Age, vassale de celle de Tonnay-Boutonne. Elle est, au XII° siècle,
la possession du chevalier Guillaume de la Roche, fils de Raoul 1er
de Machecoul.
Le
site a fait l’objet d’un chantier de fouilles préventives dans le cadre des
recherches de l’INRAP . La motte est entourée d’un fossé relié
au fossé d’enceinte de la basse cour. Au cours de cette fouille, les
découvertes ont été nombreuses, mobilier, restes de repas, murailles, groupes
de bâtiments d’habitat, céramiques...
Le
site semble avoir été abandonné au cours du XIV° siècle.
Michel Drouhet historien